Cher Lobster, si tu étais encore parmi nous, en ce moment même nous serions sur le lac. Ta grande voile au vent et moi, bah, moi en train de me demener avec…tout…girouette, barre, voile, empannage et surtout tes fameuses faveurs… Tu n’étais pas le plus beau ni le plus gros des voiliers, mais tu m’as fait découvrir le lac.
Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il grêle, tu étais toujours d’attaque pour naviguer, pour nous montrer des mouillages où pique niquer, où bronzer, où se baigner. Port ripaille, Yvoire, Rolle, Nernier, La Tour de Peilz, grâce à toi on a fait plusieurs fois le tour du lac et à chaque fois on a trouvé de nouveaux ports, de nouvelles villes, qu’on aurait probablement jamais visité en voiture.
Même quand il faisait très froid, à 4h du matin, tu nous ramenais à Genève, même quand le lac était une mer d’huile, tu naviguais coûte que coûte. Quand nous décidions de partir vers Yvoire le vendredi soir sous la pluie, pas de problème, on savait qu’on y arriverait grâce à toi. Toutes ces fois où nous sommes partis sur un coup de tête passer le week-end sur le lac, toutes ces semaines de croisière « j’apprends ce qu’est un voilier », tu as toujours fais en sorte qu’on soit les plus heureux, des nababs flottants.
Alors pour tous ces beaux moments de complicité qu’on a vécu à bord, tous ces beaux moments de partage, merci Lobster.